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 Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours

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Valdios Vanna Tenebraüser
I'll never be the Charming Prince
Valdios Vanna Tenebraüser


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Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours Empty
MessageSujet: Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours   Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours I_icon_minitimeDim 10 Jan - 2:29

    Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours 192446
    « Si officiellement j'avais commis mon premier meurtre à l'âge de quinze ans, officieusement la vérité était bien différente. Ma première victime fut sûrement ma mère. De ma langue trop bavarde et de mon esprit affuté toujours en quête de réponses, je l'avais envoyer mourir dans d'affreuses souffrances. Et le pire, c'est qu'elle ne sut jamais que j'étais en faute. Jusqu'à la fin, elle m'avait protéger. Elle avait fait son devoir de mère. Et moi, j'avais survécu et j'avais grandit comme le gosse complètement perdu que j'étais. Vainement, j'avais tenter de me raccrocher aux personnes qui m'entouraient mais je me rendis très vite compte qu'au fond mon père avait raison. Face à cette destinée pourrie, nous étions toujours seul.
    Au courage de la vie, j'aurais du me tourner vers cette faiblesse qu'était la mort...
    »

    Extrait du journal de V. Vanna Tenebraüser

    " Car chaque jour, il m'écorche le cœur de sa flèche de métal... "

    Il était là. Oui, le moment qu'elle ne voulait pas voir arriver venait de se présenter devant elle. Elle aurait voulu le voir venir pour mieux le fuir, mais voilà il avait briser le silence et le temps s'était mis à tourner plus vite. Toujours plus vite. Toujours plus effrayant.

    Manoir des Vanna Tenebraüser - Territoires Gelés

    Frappant les carreaux avec violence, la grêle qui s'était mise à s'abattre cette nuit là sur le pays des neiges semblait accompagner la marche rapide d'Agon Vanna Tenebraüser, fils du maître des lieux. Furieux, l'homme d'une taille imposante fit irruption dans un petit salon du troisième étages. D'un geste vif de la main, il indiqua à la domestique présente dans la pièce de sortir et se dirigea immédiatement vers l'enfant recroquevillé sur le large canapé. Il l'arracha de sa contemplation des flammes brûlants dans l'âtre d'un bref grognement et lui intima de lui révéler ce qu'il avait dit à sa nounou il y a quelques minutes de cela. Effrayé, l'enfant s'enfonça entre les coussins tentant d'échapper au contact visuel de son père.

    Agon - « Ne détourne pas les yeux! »

    Enfouis sous l'immaculé fourrure de loup, le jeune Seigneur Ailé ne bougeait pas, craignant d'attirer une nouvelle fois les foudres paternelles. Après de longues minutes, il leva les yeux vers son père et le supplia du regard. Pour la première fois, il avait peur. Pour la première fois, sa bulle de douceur et de tendresse éclatait et cela le terrorisait.

    Valerian - « Maman est partie... Elle allait retrouver le monsieur, comme d'habitude... C'est pas juste, elle me laisse toujours tout seul, elle est méchante!

    D'un air désolé, Agon s'installa aux côtés de son fils. Il savait tout cela. Deux ans après leur mariage, Ambre avait changée, devenant de plus en plus belle, de plus en plus inaccessible. Et puis, l'annonce de sa grossesse était tombée et là, elle s'était montrée beaucoup plus distante, lui refusant l'accès sa couche. Bien sûr, il cru que l'origine du problème n'était que la future naissance de son héritier mais même après, la situation resta inchangée. Elle se montrait piquante, ne voulant jamais le laisser seul en compagnie de son fils. Souvent, il l'entendait quitter sa chambre et sortir durant de longues heures. Mais jamais, il n'avait osé la suivre, ne voulant pas trouver la preuve de ce qu'il redoutait: Ambre le trompait et il était fort probable que Valerian ne soit même pas sa progéniture...

    Agon - « Il est tard, va te coucher. Et interdiction de rejoindre ta sœur, un homme ne doit pas craindre le noir! »

    Posant un tendre baiser sur le front de son fils, le grand seigneur se dressa sur ses deux jambes et quitta la pièce d'un pas résolu. Cette fois, cela devait finir. Il ne pouvait plus continuer à nier l'évidence, il se devait de faire régner la paix dans son ménage et pour cela il allait devoir évincer l'amant pour reconquérir le cœur et le corps de son épouse.

    Plaines - Territoires Gelés

    Déchirant la nuit, les hennissements de la flamboyante jument poussée à bout résonnaient dans le plaine enneigé. Ses sabots frappant le sol à un rythme à couper le souffle, l'animal était chevauché par deux silhouettes en perdition tentant d'échapper à l'ombre invisible qui semblait les suivre. Au bord de la crise de larmes, la femme enserra encore plus entre ses bras son enfant qu'elle voulait à tout prix protéger. Jamais elle ne lui laisserait!

    Ambre - « Ne crains rien, mon cœur. Maman va te protéger! »

    Effleurant sa joue, elle jeta un œil paniqué derrière elle. Seuls. Ils étaient seuls dans la plaine! Elle avait réussi, ses poursuivants avaient été semés. Maintenant, ils étaient en sécurité et elle allait pouvoir rejoindre le Continent Ardent. Il l'aiderait! Oui, après tout c'était de sa faute, il se devait de l'aider à mettre son fils à l'abri. Elle prétexterait une dispute pour ne pas le mettre dans l'embarras et jamais personne n'apprendrait la vérité!

    Ambre - « Nous avons réussi, Valerian. C'est finis, personne ne pourra plus te faire de mal maintenant. »

    Un hoquet de douleur s'échappa des lèvres de la belle alors que celle-ci embrassait le front glacé de cet enfant qu'elle désirait plus que tout protéger. L'homme à l'arc venait de contredire ses paroles. Non, ce n'était pas finis. Et non, ils n'avaient pas réussis. Ambre s'était fait un ennemi là où elle ne s'attendait pas à en trouver un et elle allait payer les conséquences de sa naïveté. Ou plutôt, sa progéniture allait les payer.

    Une flèche fichée dans sa poitrine, l'Ailée tomba au sol en tirant son fils avec elle. Si elle tomba lourdement dans la neige, lui roula sur plusieurs mètres s'éloignant toujours plus de sa mère. Courageusement, il se releva et marcha d'un pas faible jusqu'à son corps agonisant. C'est seulement maintenant qu'il voyait l'arme du crime que son esprit commença à analyser la situation. Il se posa près de sa génitrice et attrapa sa main qu'elle tendait vers lui. D'un voix suppliante, il tenta de lui ordonner de rester avec lui mais elle semblait déjà irrésistiblement attirer vers un autre lieu.

    Ambre - « N'oublies jamais ceci, Valerian... N'ait jamais honte de qui tu es. Soit fier d'être un Vanna Tenebraüser! Mais surtout, ne baisse les yeux devant personne. Et surtout pas devant ton père ou un homme de cette trempe. Tu m'as bien compris? Devant personne! Jure le moi... »

    Valerian - « Je te le promet maman... »

    Ambre - « Tu es ma plus grande fierté. Ne laisse personne t'enlever ça... »

    Le visage enfouit dans le cou de sa mère, l'enfant tentait de s'imprégner des dernières parcelles de vie qui circulaient dans ce corps aux portes de la mort. Les yeux clos et le poing fermé autours du collier renfermant le secret de la famille de l'adulte, il tenta de se convaincre que ceci n'était qu'un cauchemars. Il allait se réveiller en pleure et sa mère viendrait le réconforter en lui disant que tout irait bien, que personne ne pourrait lui faire de mal. Mais ceci n'était qu'un mensonge! Comme tout le reste en fait...

    Une main puissante agrippa son manteau le souleva de terre. Sous la violence du geste, la chaîne se brisa, laissant le médaillon dans la main de Valerian. Celui-ci se retrouva vite à la hauteur du visage de l'assassin. Son visage encore mouillé de larmes, il tenta de frapper l'homme mais celui-ci le calma d'une violente gifle. Il le fusilla du regard en lui intimant de la fermer, puis alla le déposer sur la dure selle de son cheval. L'animal quitta le macabre lieu de l'incident au galop, ne laissant même pas le temps à l'enfant de dire adieu à la personne la plus importante de son existence.

    Combien de kilomètres furent parcouru? Il n'en savait rien. Durant combien de temps le vent lui avait-il fouetter le visage? Là, aussi c'était le blanc total. Le premier souvenir qu'il eut suite à cet évènement traumatisant fut la morsure brûlante du fer chauffé à blanc, l'odeur de chair brûlée et la douleur intenable qui lui donnait envie de s'arracher la peau.

    C'était le marquage. Désormais pour sa famille, il n'était plus qu'une tête de plus dans le bétail...
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MessageSujet: Re: Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours   Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours I_icon_minitimeDim 10 Jan - 3:24

    Valdios N. Vanna Tenebraüser - En cours 192451
    « Longtemps, j'avais cru que ce phénomène n'était que provisoire. Que rien n'était réel et que ce délire n'était provoqué que par les fièvres passagères qui s'emparaient parfois de mon corps. Pourtant, cela ne disparu pas. Il ne disparu pas. Du moins pas définitivement. Pour une raison qui m'était inconnue, durant certaines périodes il se tapissait dans un coin de mon esprit et ne disait plus un mot, alors qu'à certains autres moments, il était omniprésent et ne me laissait pas une seconde de répit. J'avais été stupide de croire qu'il pourrait un jour s'en aller comme il était venu. Il était impossible chasser un morceau de nous même de son enveloppe charnelle. Il n'était pas qu'un songe, pas qu'un cauchemars. Il représentait ma réalité depuis la disparition de celle qui aurait du me guider jusqu'à l'âge adulte. Oui, ma réalité depuis que je m'étais égaré à force d'ignorer les mains qui se tendaient vers moi. A trop chercher à le combattre seul, j'étais devenu un autre.
    La blancheur opaque de mon esprit s'était teintée de noir et Valerian s'en était aller »

    Extrait du journal V. Vanna Tenebraüser

    "Jouons à un jeu dangereux toi et moi. A la fin tu meures et moi, je pleure..."

    Au fond, tout ça n'était qu'une histoire de chasse. Sa proie n'était rien d'autre qu'une biche aux yeux humides qu'il faudrait achever en tranchant le fil de sa vie d'un poignard affuté. C'était juste pour sa survie. Sauf que s'il ne s'agissait que d'une biche, s'il échouait, il lui suffirait de trouver un autre animal à traquer pour subvenir à ses besoins. Mais comme elle était une femme, s'il n'arrivait pas à s'en débarrasser dans les plus brefs délais, c'est sa tête qui tomberait. C'était ça le problème lorsqu'on était l'assassin de son propre père, en cas d'échec, il n'y avait pas d'autre chance.

    Demeure des Ravlek – Cité des Nuages

    Le souffle court, il enfuit tendrement son visage dans le cou de cette femme qui aurait pu être sa mère. Eléonore Ravlek était une noble d'un âge déjà avancé qui avait eu la malchance de perdre son époux lors d'un effroyable ouragan qui avait renversé le bateau qui le ramenait jusqu'à elle. Elle avait aimé cet homme, mais cela ne l'avait pas empêcher, une fois le deuil passé, de s'offrir la compagnie de jeunes hommes lors de ses soirées les plus ennuyantes. Le fait de le qualifié de jeune homme était un doux euphémisme. Certes, il paraissait plus âgé, mais il portait encore les traits propres à l'adolescence et une certaine candeur était encore lisible au fond de son regard améthyste.

    Dans une caresse maladroite, il laissa ses doigts courir sur la peau nue de celle qui resterait à jamais sa première expérience et songea qu'il allait devoir faire ce pourquoi il était là. Un pincement tortura douloureusement son cœur. Il était bien difficile pour un novice dans son genre d'oublier ses sentiments dans un cas pareil. Au départ, ce moment partagé avec elle n'aurait jamais du exister. Le plan disait qu'il devait la poignardée dès que l'instant se présentait, mais que faire lorsque celui-ci traînait à venir ? Perdu, il s'était laisser entraîné jusqu'au lit et voilà où il en était désormais : Face au mur.

    Eléonore - « Que t'arrive-t-il ? Tu me sembles bien silencieux... »

    Valerian - « Je réfléchissais juste ma Dame. »

    Un sourire terriblement faux plâtré au visage, il se redressa lentement et quitta l'éphémère chaleur du lit. A coup d'œil à la pièce lui indiqua où se trouvait ses vêtements et il s'habilla rapidement de son pantalon, une gêne passagère après l'acte sûrement. De sa main tremblante, il ôta la précieuse lame qui ornait sa ceinture de son fourreau et observa durant quelques instants, dos à sa victime, le jeu de la lune sur l'argent étincelant. Comment une aussi belle chose pouvait faire autant de dégât dans la chaire tendre des êtres vivants ?

    Valerian - « J'aimerais que vous fermiez les yeux... »

    Faisant tourner la lame entre ses phalanges, l'adolescent se déplaça vivement vers Eléonore pour vérifier qu'elle obéissait bien à son ordre masqué par une étonnante gentillesse. Son ton s'était en réalité fait plus suppliant qu'il ne l'avait penser, ce qui avait pousser l'adulte à s'exécuter. Lentement, il prit place sur le lit et la chevaucha avec une hésitation bien visible. De cette façon, il l'immobilisait, mais cela allait aussi le forcer à regarder la mort en face. Resserrant sa prise sur le pommeau, il décida de frapper un grand coup pour ne pas avoir à recommencer. Avec une férocité jusque là inconnue, il plongea l'arme dans le cœur de la noble. Un instant, une pensée qui le réconforta traversa ses pensées. Peut-être qu'il ne la tuait pas. Peut-être qu'il l'aidait simplement à rejoindre celui qui détenait son cœur et qui l'avait abandonnée il y a des années...

    Auberge – Cité des Nuages

    Gabrielle - « Mais qu'est-ce que c'est que ce déguisement ?! »

    Un instant, il observa le visage horrifié de sa jeune sœur, mais cela n'alla pas plus loin. Il était fatigué et il se sentait étrangement sale. La seule chose qu'il désirait désormais était de se débarrasser de tout ce sang avant de s'écrouler sur le matelas inconfortable de l'auberge où son père avait pris des chambres. Celui-ci débarqua justement dans la chambre et marqua une pause pour le toiser d'un regard froid. Ses yeux d'un rouge sanglant, ne tardèrent pas à s'illuminer au faire et à mesure que les informations imprégnaient son esprit. Son fils avait réussi, il était désormais un véritable assassin et le sang qui rougissait ses lèvres indiquait qu'il avait suivis la tradition jusqu'au bout. Comme tout les hommes de la famille, il avait bu à la plaie béante qui avait ôtée la vie à sa première victime.

    Agon - « Je suis fier de toi mon fils... »

    Et sans un mot de plus, il quitta la pièce, laissant ses deux enfants seuls. Ils étaient tout les deux aussi déboussolés l'un que l'autre. L'une parce qu'elle avait laisser son frère sombré dans l'horreur de son protecteur et l'autre parce qu'il avait l'impression d'avoir perdu la vie en même temps que cette adorable femme...
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