C'est carrément bizarre ce truc... [PV]

C'était une journée comme les autres. Un levé aux aurores, selon mon point de vue, pour Serenity alors que j'avais choisis de rester bien tranquillement sous la couette. Depuis quelques jours, je ne prenais même plus la peine de retourner dans ma chambre juste avant l'arrivée du petit déjeuner de la Reine et de la quirielle de demoiselle qui venait s'occuper de ses préparatifs journaliers. Après tout, tout le monde était au courant pour notre relation et ce n'est pas elles qui allaient aller discuter de cela avec les conseillers. Ils étaient tous beaucoup trop sûr d'eux pour écouter le petit personel...

Vers onze heures, Améthyste se plaint d'être laissée dans son berceau alors que quelqu'un se trouvait dans la pièce et c'est donc tout naturellement que je me levais pour aller la voir. Je la pris dans mes bras et fis un peu le tour de la pièce, allant voir le temps qu'il faisait dehors, avant de me recoucher avec elle. Confortablement allongé sur le divin matelas de Serenity, j'entrepris un long monologue avec ma fille alors qu'elle jouait avec mon doigt, absolument ravie.

Ce serait bien si maman n'avait pas toute ses occupations... Tu ne trouves pas? Enfin, je ne crois pas que tu sois vraiment en mesure de comprendre vu que tu n'es qu'un tout petit bébé qui n'a pas encore ce genre de problème. Je te souhaite même de connaître ça le plus tard possible. Tu as encore le temps ne t'inquiète pas. Au moins six ou sept ans, après tu devras peut-être assumer un peu ton rôle de princesse. Les bals, les rencontres des enfants des conseillers et des autres souverains... Il paraît que Darker a eut un fils. Tu étais au courant? En fait, il n'y a pas beaucoup de gens qui sont au courant. On dirait qu'il ne veut pas que cela s'ébruite et je le comprends, c'est dangereux quant les dirigeants ont des enfants. Ce serait bien si tu étais amie avec son rejeton. Mais juste amie, pas question que ce fils de crétin ose prétendre te faire la court. Hors de question qu'on fasse partie de la famille du Roi Blanc. Je l'aime bien mais bon ça s'arrête là...

* Chut... dodo... *

Surpris je me redressais et fouillais la pièce du regard. Qui pouvais-bien se trouver dans la pièce?! Et puis surtout pourquoi je n'avais pas sentis sa présence? Je ne tardais pas à envoyer bouler la couverture pour me lever. J'allais jusqu'à la salle de bain pour vérifier, ainsi que sur le balcon, mais il n'y avait personne!

* Papa... chuuut... *

Hein c'était juste toi, Améthyste. Tu aurais pu me le dire tout de suite au lieu de me faire stresser comme ça...

Je dois avouer qu'il fallut une bonne minute pour que l'information arrive à mon cerveau. Elle ne pouvait pas avoir dit ça! Un bébé ne parlait pas après tout. Je baissais les yeux vers elle et la fixais quelques instants avant de lui redonner ma main. Elle se saisit à nouveau de mon doigt et la voix réapparu.

* Pensée... Pas parole... *

Assez troublé, je décidais de m'installer au sol le dos bien calé contre le lit. Je croisais les jambes et installais Amy sur celle-ci avant de reprendre. J'avais du mal à comprendre ce qui se produisait mais pour le moment au lieu de comprendre, je voulais plutôt continuer à lui parler. C'était presque magique de converser avec Amy de cette façon...

Donc en plus de nous comprendre sans le moindre problème, tu peux aussi répondre. Et cela quant tu tiens le doigt de la personne. C'est ça?

* Voui... *

Mais comment fais-tu pour le vocabulaire? Tu as déjà appris les mots?

* Un peu... Viens comme ça... *

Je vois...

La question était maintenant étais-ce moi qui était complètement barge ou la situation était bien réelle?!

J'étais tellement absorbé par ma discussion avec Améthyste qu'il me fallut du temps avant de me rendre compte que nous étions désormais trois dans cette chambre. Je me tournais vers Serenity alors qu'elle venait de me sourire. Sourire auquel je répondis bien sûr un peu plus tard. Amy quant à elle se mit à gazouiller adorablement à l'arrivée de sa mère.

Si, tout vas bien. C'est juste que...

Comment j'allais pouvoir lui expliquer un truc pareil moi? Je réfléchis un peu avant de lui faire signe d'approcher. Ce serait plus simple si elle expérimentait la chose. La discussion viendrait après, même si il n'y avait pas grand chose à dire. Lorsqu'elle fut à nos côtés, je repris Améthyste dans mes bras et lui présentais la main de sa mère.

Vas-y refais ton truc, Amy...

Par chance, elle ne se fit pas prier et s'empara d'un doigt en souriant avant de river ses yeux dans ceux de Serenity. Maintenant, je me demandais un peu ce qu'elle pouvait bien lui raconter.

Alors tu entends??

Serenity semblait s'habituer bien plus facilement que moi. Elle n'eut pas d'exclamation de surprise et si elle n'avait pas pris la peine de lui répondre, j'aurais pu croire qu'Amy ne s'était même pas exprimer et que sa mère attendait toujours qu'il se passe quelque chose. Elles discutèrent quelques instants sans que je ne comprenne ce qu'il se passait avant que la réalité ne reprenne son court. C'est vrai que pour ça, je ne pouvais pas être d'une grande aide...

Lorsque Améthyste fut de retour dans son petit lit, je pris la peine de me relever pour gagner un étage. Maintenant que Serenity était là, j'allais moi aussi pouvoir quémender un peu d'attention de sa part. Je me couchais donc à ses côtés, allant jusqu'à me coller contre elle.

Je veux un câlin...

Si cela marchait avec ma fille pourquoi pas avec moi? J'attendis donc avec la patience d'un ange qu'elle réagisse un petit peu. Dommage que je n'avais pas la même faculté qu'Amy, ce serait terriblement amusant...

Quelle noble façon de s'exprimer! Décidément cela était réellement digne de la part de la grande souveraine d'Eternia, l'une des plus grande puissance mondiale! Pourtant c'était totalement adorable de la voir se mettre au niveau de notre vie pour parler, surtout quant ce moment, je ne lui demandais pas vraiment de parler mais juste de me faire un câlin.

Papa est content...

Un léger sourire étira mes lèvres alors que j'entourais sa taille de mes bras pour la tenir encore plus près de moi. Comme c'était agréable de profiter simplement de la vie avec elle, sans se soucier de ce qui se passait dehors en ce moment. J'aurais du me faire virer de la tête des Territoires Gelés depuis bien longtemps. Si j'avais su...

Mais Papa a été sage. Prendre Amy bras et lui parler comme adulte...

Je dois avouer que cette situation me faisait rire et que je ne me privais désormais plus de l'exprimer. Bien sûr pas trop bruyament et en ne bougeant pas non plus pour ne pas déranger les deux princesses.

Après un petit moment de silence à profiter de sa présence, je pris enfin la peine de m'intéresser à sa journée. Avec tout cela, je ne savais même pas comment elle allait et ce qui avait rythmer sa vie aujourd'hui.

Le conseil s'est-il bien déroulé? Il n'y a pas trop de nuages sur le ciel eternien en ce moment?

Hum nous sommes encore de grands enfants dans notre tête... Cela doit compter...

La bonne humeur qui régnait jusqu'ici dans la pièce qui accueillait toute notre vie s'éparpilla malheureusement bien vite. Et en plus c'était de ma faute, moi qui avait cru nécéssaire de parler boulot alors que la pauvre Serenity venait de quitter son trône. C'est vrai qu'ici elle n'aimait pas être la Reine et préférait rester la simple Princesse. Oups la gaffe!

Je l'écoutais pourtant avec beaucoup de patience tentant d'analyser plus ou moins la situation. Ce n'était vraiment pas drôle tout les jours d'avoir un conseil qui avait autant d'importance. Au moins, un truc qui était chouette avec la politique de la peur c'est que les commentaires et les stupides avis des débiles de conseillers on pouvait se permettre de les envoyer au diable.

Je pense que mettre tes menaces à exécution est la meilleure des solutions. Ils te testent pour le moment et tant qu'ils n'auront pas trouver tes limites, ils continueront à te considérer comme la gamine qu'ils ont vu grandir alors que son père régnait d'une manière à peu près correcte. Tant qu'ils ne verront pas en toi la femme de caractère apte à porter sur ses épaules son peuple, ils se diront que pour le bien du pays, ils est nécéssaire qu'ils gardent le contrôle.

Au vu de son humeur, que je pouvais ressentir sans le moindre problème rien qu'en me retrouvant contre elle, je préférais ne pas la contre-dire et cessais aussitôt de parler de cette affaire de conseillers. Il était vrai qu'elle avait bien le droit de profiter de ses pauses déjà si courtes pour se reposer un peu et faire en sorte d'apaiser son esprit.

Peut-être étais-ce une bonne idée de changer de sujet? Oui en fait, c'était même la meilleure des idées et sûrement la seule que j'avais en ce moment. Mais pour parler de quoi? Nous avions déjà eus une discussion absolument stupide grâce à Améthyste il y a même pas cinq minutes, je n'allais quant même pas recommencer à parler en langage bébé quant même?! Enfin si cela pouvait lui faire plaisir je l'aurais fait mais pas là, maintenant, tout de suite.

Dis tu ne commences pas à avoir faim? Toi non plus tu n'as du rien avaler depuis ce matin...

Cette fameuse histoire de repas commencait à m'inquiéter. J'avais de sérieux doute sur son alimentation. Bien que je ne puisse rien affirmer puis-ce que je ne mangeais pas en sa compagnie. Mais une chose était sûr, elle était de plus en plus mince. Pourtant, on ne pouvait pas dire que la grossesse remonte à fort longtemps. Pourtant je décidais encore de reporter cette discussion. C'était loin d'être le moment, il fallait que je la coince quant elle serait un peu mieux. Et je commencais à franchement désirer que ce mieux approche!

D'accord...

La laissant jouer avec mes doigts, qu'elles avaient noués aux siens, je réfléchis à des choses que je pourrais bien lui raconter pour lui changer les idées. Je balayais rapidement la semaine que j'avais passer et finis par trouver quelques nouvelles plus ou moins croustillantes. Enfin pour le croustillant, c'était pas non plus ce qu'il y avait de plus intéressant...

Je crois que les deux tourterelles qui venaient toujours se poser sur ton balcon se sont séparer. Cela fait plusieurs jours que je ne les vois plus ensemble. C'est dommage, elles formaient un beau couple... Ah oui et j'ai eu des nouvelles de Calburn. L'autre jour, le conseil a choisit mon successeur. Il restera au pouvoir durant la période noire et ils me convoqueront au printemps pour remettre les choses au point. Je ne sais pas ce que cela donnera. Valentyna te passe aussi un chaleureux bonjour. Je crois que tu lui as tapée dans l'oeil... Je crois aussi que je fais une allergie au pourpre, je peux plus voir cette couleur!

Une chose était certaine, maintenant elle ne devait plus se soucier de ses conseillers avec toute la pagaille que je lui avais livrée et qu'elle allait devoir démêler. Pour une plus grande clarté, tant mieux si elle m'avait répondu comme je lui avais énoncées les nouvelles c'est moi qui n'aurait pas suivit, elle reprit les choseq que j'avais dite point par point, n'hésitant pas à planter son petit commentaire. Elle n'avait vraiment pas tort pour certaine chose, j'aurais du réfléchir un peu plus loin que le bout de mon nez.

J'espère pour elles! Ce serait bête de se quitter pour des broutilles. Monsieur Tourterelle a peut-être laisser Madame Tourterelle fait tout le boulot et résultat des courses, elle lui boude dessus...
Alors là, aucune idée. Je n'ai pas eu la chance d'être tenu au courant de cette information mais je suppose qu'il sera bien mieux que moi au vu des critiques qui fussent à mon égard. Je suis descendu d'une manière fulgurante dans le classement de certain. J'espère pourtant qu'ils me laisseront mettre les pieds là-bas avant le printemps, j'ai encore des affaires à aller récupérer. Je penserais sans faute à passer le message à Valentyna lors de notre prochain échange de lettre.
Je ne sais pas trop pour le pourpre. C'est venu comme ça, tout d'un coup. Pourtant avant je n'avais jamais rien eu contre cette couleur. C'était un peu logique d'un autre côté tu m'aurais imaginer zigouiller quelqu'un en fermant les yeux pour ne pas voir la couleur de son sang.

Je me rendis alors compte de la stupidité de mes paroles. Ce n'était pas le genre de sujet dont je voulais converser avec Serenity. Parler de meurtres c'était pas non plus ce qu'il y avait de plus joyeux pour quelqu'un qui n'était pas dans le milieu.

Pardon j'aurais du m'abstenir de faire cette remarque...

Comme ne pas être choqué par une telle question?! J'aurais cru qu'elle se trouve dégoûtée, gênée ou profondément choquée suite à ma réfléxion mais sûrement pas qu'elle veuille savoir ce que cela faisait de mettre fin à la vie de quelqu'un. Est-ce que je pouvais vraiment lui parler de cela? D'accord c'était elle qui me le demandait mais je ne savais même pas ce qui motivait réellement cette interrogation. Durant quelques instants, je hochais vaguement la tête alors que je cherchais comment j'allais bien pouvoir lui expliquer sans que cela ne soit trop dur.

Ben au début, ce n'est pas vraiment un plaisir que tu ressens. Personellement la première fois que j'ai ôtée la vie à un homme, je me suis sentis mal pendant toute une semaine. A chaque fois que j'avais le malheurs de croiser mon reflet dans la glace je me dégoûtais. L'idée que j'avais fait couler le même sang qui courait dans mes veines me mettait mal à l'aise. Et puis, on va dire que l'évidence a finit par rentrer dans mon esprit. C'est seulement la deuxième fois, quant tu te rends vraiment compte de ce que tu fais et de la manière dont ça va se terminer, tu te sens étrangement léger. Tu expérimentes des choses pour voir quelle méthode est meilleure qu'une autre et surtout tu commences à ressentir un plaisir que tu ne trouves nul part ailleurs. Rien n'est comparable au pied que tu prends en tuant quelqu'un car tu possèdes complètement la victime. C'est toi qui décide de ce qu'il va lui arriver, c'est un peu comme si pendant les minutes qui précèdent l'agonie de ta proie tu prends la pièce du dieu de la mort. Tu vis ses derniers instants avec lui et ça personne ne pourra te l'enlever.
Mais pour moi, maintenant c'est plus un jeu qu'autre chose. Je connais les méthodes les plus efficaces mais au gré de mes envies je peux décider de le faire souffrir ou non. De lui foutre la trouille de sa vie avant de le mettre à mort. Une fois je suis rester en compagnie d'une victime durant bien six heures tellement ce type était une enflure! Car ce qu'il ne faut pas oublier c'est que lorsqu'on fait par plaisir mais aussi pour gagner de l'argent, la plupart du temps on exécute des gens qui ont mériter ce qui leur arrive. C'est pour ça que contrairement à beaucoup j'épargne la famille au maximum. Mais il y a des dégâts collatéraux qu'on ne peut pas toujours prévoir même si tout à été préparer à la seconde près.

Durant son très long instant de silence, j'eus une trouille bleu d'entendre à nouveau sa voix. Et si mes paroles l'avaient heurtée? Tout le monde n'avait pas la malchance de vivre avec quelqu'un qui éprouvait du plaisir en tuant une autre personne. Elle aurait pu aussi s'indignée! Comment pouvais-je faire cela malgré que la morale ne l'interdisse? Bref je n'étais pas du tout, mais alors là vraiment pas du tout, rassuré.

Sa toute petite question manqua de me faire tomber à la renverse. Enfin si j'avais été debout c'est sûrement ce qui serait arriver. Je ne m'étais vraiment pas attendu à une telle chose, surtout venant de sa part. C'est que cela ressemblait beaucoup à une question piège en plus!

Je ne saurais pas dire si c'est mieux ou non. Disons que c'est radicalement différent. Enfin je crois...

Détachant ma main de la sienne, je caressais délicatement sa joue qui était devenue toute chaude suite à son rougissement avant de perdre mes doigts dans ses cheveux dorés.

Et puis avec toi, c'est encore une autre histoire...

Outch. Bravo, je me montrais de plus en plus doué lorsqu'il s'agissait d'attirer les foudres de la belle Serenity. Et le pire, c'est que je ne le faisais même pas exprès. C'était une histoire de voir les choses d'une manière différente. On avait pas vraiment les mêmes points de repère cela n'était faux.

Avec les autres, cela ne ressemblait à rien. Elles n'ont jamais eu aucune valeur à mes yeux et n'en auront jamais c'est une chose certaine. La seule chose qui pourrait rapprocher les deux actes c'est sûrement leur bestialité respective.
Si je dis qu'avec toi c'est autre chose c'est parce que je serais bien incapable de comparer un geste de mépris et de haine avec celui d'un amour partagé. A choisir, je lâcherais immédiatement le plaisir que je peux ressentir en tuant pour celui que j'éprouve avec toi...

Hum il faut croire...

Il était clair que c'était beaucoup plus agréable de passer des heures avec elle qu'en compagnie d'un futur macabé qui allait bientôt commencer à salir le sol de son sang poiseux et mes vêtements avec. Beurk l'hémoglobine c'était quant même une crasse monstrueuse!

C'est avec la plus grande des cruautés, qu'elle s'empressa de me tenter en me parlant d'un baiser alors qu'elle maintenait soigneusement une minuscule distance entre nos lèvres. Cela ne fut pas une partie de plaisir mais je décidais de ne pas combler cette distance avant qu'elle ne l'ait décider. Et puis, ce n'était pas poli de couper quelqu'un qui était entrain de parler.

Déglutisant avec difficulté je hochais la tête, vrillant ses pupilles bleus de mes yeux améthystes. Pitié qu'elle arrête ce petit jeu et qu'elle m'embrasse avant que je ne sois mort de vieillesse à force d'attendre. L'interminable supplice qu'elle me faisait enduré aurait raison de moi, j'en aurais mis ma main à couper.

Hum on va veiller à rester en contact alors...

Lorsque enfin elle se décida à m'embrasser, je fus aux anges. Cela avait mis le temps mais rien à faire cela valait la peine d'attendre! Prolongeant ce si délicieux baiser avec fougue et passion, je nouais mes bras de sa taille pour la rapprocher encore de moi et surtout ne pas me refaire avoir si elle décidait de recommencer son petit manège.

Quel charmant début d'après-midi passer en compagnie de la belle blonde! Finalement répondre à ses questions sur le macabre métier d'assassin était pas si difficile que ça et surtout, c'était bien plus agréable que je n'aurais pu le penser. L'écoutant tranquillement pendant qu'elle entreprenait torturer doucement mon cou de ses lèvres, je commencais à caresser délicatement son dos d'une main alors que l'autre alla se nicher derrière ma nuque. Comme ça je pouvais écouter ses théories fumantes tout en étant confortablement installer. La vie était belle décidément.

C'est une bonne façon de voir les choses...

Elle avait fait très rapidement des liens entre ce qu'elle connaisait et ce qu'elle connaisant bien moi, liens que je n'aurais même pas pris la peine de tisser tellement cela me paraîssait différent. Lorsqu'elle me parla à nouveau de ces histoires de prédateur, je fus à nouveau dans mon élément. C'est vrai que j'avais de très nombreuses fois connu cette situation de dominance. La relation avait toujours été complexe entre dominant et dominé, mais finalement le plus fort l'emportait toujours.

Très agréable. Lorsque tu t'es retrouver une fois dans cette position de prédateur, te retrouver proie devient insupportable. Autant par orgueil que par peur. Car tu sais exactement ce que l'autre ressent et donc ce qui arrivera puis-ce que tu étais à sa place peu de temps au par avant.