J'ai préférer ne pas pousser l'analyse plus loin. Tu sais dans le fond, je tue des gens et ça s'arrête là. Si on se limite à la vision simple des choses, on oublie les excuses, les remords et les doutes ce qui est pas plus mal.
Son raisonnement me paraîsait fort...bestial. En fait, cela me faisait un peu penser à la lionne qui surveille ces petits. Dans l'esprit de l'animal, quant le prédateur s'approche, il y a un signal et il se contente de rugir un coup et de montrer les crocs mais ça s'arrête là si le chacal ne franchit pas le périmètre de base. Par contre une fois qu'il l'a fait, même si il ne montre pas de signe d'hostilité, c'est tout de suite plus sécurisant de l'éliminer comme ça aucun risque n'était pris. Bref après ces belles paroles, voilà que je me retrouvais lionne à protéger ses lionceaux qui faisaient office en quelque sorte de vie, de liberté et de sécurité.
Quant on l'écoutait, la noble profession de meurtrier en fait c'était rien du tout. Les assassins n'étaient en réalité qu'une bande de faux jetons qui préfèrent manger l'autre, au lieu de se faire dévorer. La base, de la base quoi. Le fondement de notre humanité.
Au fond, que tu ais raison ou tort, il y a sûrement une part de vérité pour les deux cas...